More Mouvements für Lachenmann (2008)
Chorégraphie: Xavier Le Roy
Musique: Helmut Lachenmann
2 duo de guitaristes: Gunter Schneider, Barbara Romen / Tom Pauwels, Günther Lebbing
Quatuor à cordes: Annette Bik, Sophie Schafleitner - violon,
Dimitrios Polisoidis - Alto, Andreas Lindenbaum - violoncelle
Dramaturgie: Bojana Cvejic, Berno Odo Polzer
Direction Technique: Raphael Vincent
Ingénieur de son: Wolfgang Musil
Management/ Organisation: Vincent Cavaroc / Illusion & Macadam
Production: Le Kwatt, in situ productions
Coproduction: Centre chorégraphique national de Languedoc-Roussillon - Montpellier, Festival d'Automne - Paris, Festival Montpellier Danse 2008 - Montpellier, Le CentQuatre - Paris, Tanzquartier Wien and Wien Modern - Vienna
"Salut für Caudwell" a été coproduit en 2005 par Wiener Taschenoper
Avec l'aimable soutien de Klangforum Wien.
Après une chorégraphie qui reconfigurait la musique de Helmut Lachenmann dans notre perception, Xavier Le Roy continue sa recherche sur la mise en scène des relations entre ce qui peut être entendu, vu, gesticulé et imaginé autour des corps de la musique et de ses musiciens. Il poursuit sa collaboration avec Gunter Schneider, Barbara Romen, Tom Pauwels et Günther Lebbing, initiée "Salut für Caudwell" pour deux guitares. Pour la première fois, il travaille avec un quatuor à cordes, ainsi qu'avec le compositeur sur une de ses oeuvres innovatrices : "Gran Torso" (1971-1988). Dans More Mouvements für Lachenmann, la pensée de Helmut Lachenmann et le concept de « musique concrète instrumentale » s'étendent de la déconstruction du concert à la déconstruction des oeuvres musicales, éclatés afin de fracturer et découpler sons et mouvements, événements et silences, actions et immobilité. Le projet propose un mode de transition dans la perception, invitant le spectateur à découvrir les options : écouter/ne pas écouter, entendre/ne pas entendre, voir/ne pas voir... et à faire l'expérience d'un monde suggéré, au-delà de la musique. Le procédé de Xavier Le Roy n'est pas sans rappeler le concept de "subjectivation" imaginé par le philosophe français Jacques Rancière - subjectivation à la fois de l'auditeur et du musicien. Des modes dominants en musique, celui d'écouter et celui de jouer de la musique, il extrait un mode encore insuffisamment exploré à ce jour : le corps avec tous ses sens.